L'Inde, un continent, une civilisation, un cinéma, un monde fascinant.

Au delà du kitsch bien connu du cinéma indien, le folklore et l'exotisme, les couleurs et les contrastes les plus saisissants, l'Inde nous donne l'occasion de voir l'image de l'humanité dans sa spledeur et dans sa laideur.


Chak de India































Il n'y a pas le bien d'un côté et le mal de l'autre; ce sont l'endroit et l'envers de l'Homme. Capable du meilleur comme du pire.





Le blog est à ses débuts et sera enrichi continuellement de mes articles. Je vous prie d'être infulgents avec mes tentatives. C'est un travail passionnant, mais il faut trouver le temps nécessaire, chose n'est pas facile.

N'hésitez surtout pas à me laisser vos commentaires, vos impressions. Vos remarques, critiques, et suggestions sont les bienvenues.

Merci pour votre visite.























































Les codes de bollywood

Les codes de bollywood

Ces codes sont déterminés arbitrairement, c'est à dire avec ma sensibilité. Il y a donc, je l'avoue, beaucoup de subjectivité. J'use de beaucoup de liberté dans l'interprétation des filmi, mais je reste quand même dans le cadre de la culture et la civilisation indienne.

La définition de Bollywood doit avoir un sens bien précis. Les films répondant à cette définition ne sont pas seulement des divertissements.

Il y a des chefs-d'oeuvre à voir absolument, tant de point de vue musicale que cinématographique.

Je trouve le jugement de Satyajit Ray sur le cinéma Bollywoodien est trop sévère, bien sûr il ne l'a pas apprécié.







samedi 17 décembre 2011

Alaap


Avec Amitabh Bachchan, Rekha, Farida Jalal, Asrani, Om Prakash, A,K, Hangal.
Musique de Jaidev.

Le film s'éloigne des codes bollywodiens. Notamment pas de séquences dansantes, pas d'histoire de héros et d'héroïne exceptionnels.

C'est l'histoire de la révolte d'un jeune homme contre l'injustice et l'indifférence face à la pauvreté extrême, quand on a pas de quoi se nourrir et nourrir les siens. Mais c'est une révolte à son niveau. Cela rappelle l'attitude de Mahatma Gandhi. C'est la désobéissance calme et sereine, sans remous et sans péripétie.

L'histoire tourne autour du conflit entre le père et le fils (Alok) sur le choix de ce dernier pour la musique, il souhaite en faire sa profession et vivre pour la musique et avec la musique.
Le père un avocat veuf très autoritaire. Toute la famille le craint. Celle-ci est composée de deux fils, Alok et Ashok, la femme de ce dernier Geeta.


Son père lui impose de se préparer à une carrière d'avocat. Sans pouvoir dire un non franc, il suit son instinct et va à la recherche d'une ancienne courtisane Sarju Bai Banarswali.


Pour ramener son fils au « droit chemin », le père n'hésite pas à prendre une affaire pour expulser la courtisane de chez elle. Cela a rendu le fils amer et sans confronter directement son père, il utilise l'argent que celui-ci lui a donné pour acheter une carriole et un cheval et décide de faire cocher comme métier. Ceci a précipité la rupture entre le père et le fils. La famille est déchirée.
Alok est quelqu'un de sobre, calme et très sûr de lui et de ses convictions.



Il aime bien sa femme. Le bonheur ne tient pas à grand-chose, il suffit de ne pas courir derrière des futilités.





Le déroulement du film et le mouvement de la caméra rappelle Pakeezah. Comment se révolter contre un père dominateur sans provoquer la rupture et malgré l'amour pour lui.
La fin du fim est triste.

La chanson du générique est très belle.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire